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A propos de l’écrivain, j’ai lu un jour que son rôle est de transmettre !

L’écrivain est donc un passeur d’histoires.

Il narre sa vie, la vie des autres pour donner l’espoir, l’envie de continuer.

Sans jamais dire ce qui vient de lui ou des autres.

Nous ne pouvons vivre qu’une vie, l’écrivain est là pour y remédier.

Il explique au plus grand nombre que seul, nous ne sommes rien !!!

Ouvrons notre esprit à d’autres vies, d’autres expériences pour grandir et évoluer.

 

Vous souhaitant bonne lecture…

 

Amicalement, Charlie Terlet.

 

Je vous confis la lettre d’une amie. Ses mots sont justes alors, je les ai laissé tels quels.

 

« Ma chère Charlie,

La providence me bloque à la maison. Il neige abondamment, ici. Alors, je me suis préparée un thé et remis du bois dans la cheminée. Brahms, pour donner à ma plume le rythme à suivre. Je ne m’attendais pas à de la neige aujourd’hui. Et cela m’a replongé dans mes souvenirs d’enfance, tu t’en doutes. Le temps me semble ralentit quand on regarde tomber la neige. Je suis sortie avec mon gros gilet sur les épaules. Quelques minutes sous le porche, pour contempler ce spectacle magnifique. Je me suis rendue compte d’une chose : je puise mon énergie au contact des éléments. Le bois, le feu, la terre, l’eau et l’air : tous ont une influence sur moi. Ils m’apaisent dans un premier temps puis un sursaut d’énergie me submerge.

La vie est une drôle de chose. Elle a mit 34 ans à me forger. Aujourd’hui, après cette période de transition. C’est moi qui prends les rênes. Espérant trouver quelqu’un de bien pour partager certains instants. Je ne suis plus dans le besoin viscéral d’être aimé. Je ne peux pas provoquer les évènements ni les rencontres. Alors, je laisse le temps s’écouler. Je ne refuse jamais une invitation. L’inattendu est tellement attractif. D’ailleurs, c’est au cours d’une invitation imprévue chez une amie que j’ai rencontré ce que j’appellerais, une jolie personne ! Il m’a laissé un sourire béat et des étoiles dans les yeux. J’espère t’en parler plus longuement dans ma prochaine lettre.

Comme je te l’ai dis au téléphone hier, je me souviens de tout ! Il faut que j’admette mon état de victime. Le pauvre homme !! Déjà que j’avais du mal à le porter dans mon cœur. Mais maintenant !!! Ce n’est que du dégout que j’ai pour lui. Dieu merci, je ne serais plus obligée de l’appeler papa ! Tu avais totalement raison, quand tu disais que les choses arrivent toujours en temps et en heure. Et c’est vrai !! C’est souvenirs m’auraient détruits s’ils étaient remontés plus tôt. Je ne dis pas que je ne ressens rien ! Je suis en état de choc, oui ! Mais, la grande différence, c’est qu’aujourd’hui, je sais qui je suis !!! Et que ce qu’il a fait, n’est que de son entière responsabilité. J’ai le ventre en vrac. Comme si j’avais une gastro. ! C’est le temps de digérer…

Le calme et des litres de thé vont m’y aider (rire). Encore hier, j’ai lu quelques lignes d’Elisabeth (Kübler-Ross). Comme toujours, c’est en accord avec mes émotions du moment. J’ai lu : « De temps à autre, il nous faut réaffirmer les limites de notre intégrité en disant « Non », ou « Tu me blesses » ou encore « Je ne me laisserai pas faire, tiens-le toi pour dire ». Si nous ne le faisons pas, nous abandonnons notre pouvoir à ceux qui, délibérément ou non, veulent nous marcher sur les pieds. Il est de notre responsabilité de retrouver notre pouvoir. »

Tu vois, c’est encore juste au bon moment ! Je ne suis pas détruite par ces souvenirs, pourquoi ? Car je sais que je ne laisserais jamais une chose pareille se reproduire. Et encore plus pour ma fille, tu t’en doutes ! Tout cela confirme que j’ai pris les bons choix, en m’éloignant de lui. Je trouve que de dire aux enfants qu’il FAUT aimer ses parents, c’est destructeur ! Je m’explique : dans mon cas personnel, je peux ouvertement dire que je ne l’aime plus. Il m’a si souvent fait de mal, de par ses mots, de par son ignorance, de par ses gestes cachés, de par son besoin d’apparat. Il a perdu mon amour. Il ne m’a pas souillé de son orgueil que cette nuit là, ni celle d’après ! Mais, chaque jour un peu plus ! Il ne comprendra jamais l’ampleur des dégâts qu’il a causés…

Je t’embrasse fort mon oreille attentive, Elisabeth."

 

Carole est l’une de mes sœurs. Pas du même sang, mais de celles que la vie vous apporte. Elle est mariée à Jean-Claude depuis 3 ans et n’arrive pas à se décider à faire un enfant. A ma dernière visite, nous en avions parlé.

En toute amitié, je lui proposai de me raconter ses souvenirs d’enfance.

 Après quelques secondes de réflexions, elle me dit : « j’en ai pas ! »

Surprise, je lui affirmai qu’on en avait tous !

Voyant dans son regard, la souffrance que ma remarque avait causée.

J’ajoutai : « Ou alors, c’est que tu les refoules ! »

J’eus un doute sur le caractère rassurant de ma dernière phrase.

Notre entrevue s’arrêta là.

Deux mois plus tard, elle m’appela pour m’inviter au café. Elle ajouta, pour titiller ma curiosité : « J’ai des souvenirs d’enfance à te raconter… ce n’est pas ce à quoi je m’attendais ! »

J’arrivai pile à l’heure. Avec des macarons pour apporter un peu de douceur à cette visite qui allait sans doute être lourde d’émotions.

Elle ouvrit la porte et nous tomba dans les bras l’une de l’autre.

Après l’échange de politesses d’usages, elle m’orienta vers son salon.

Confortablement installées sur le canapé, elle reprit mes dernières paroles.

Et poursuivit, « Je suis allée voir ma mère, mes sœurs, mon frère pour leurs parler  de mon manque de souvenirs. Ils ont tous eut la même première réaction. Etonnés de ma question, puis est venue la gêne. Maman a même pleuré. « Tu ne t’en souviens pas, c’est qu’il faut pas ! » Ce qui en soit n’est pas totalement faut ! Pourtant, j’ai insisté et les langues se sont déliées. Mon frère en premier m’a dit : « Il te faisait des saloperies ! Elle a eut raison de le foutre dehors. » Et finalement, le soir devant ma télé. J’étais seule, Jean-Claude était au foot. J’ai été submergé par une émotion incontrôlable. Une violente envie de vomir, ce que j’ai fais d’ailleurs. Et l’odeur de sa semence m’est revenue en bouche ! Et là… tout ! Tout me revient ! J’ai pris une feuille de papier et j’ai écris ce qui me venait en tête. »

 Elle me tend une feuille, je lis.

« J'ai envie de lui cracher au visage !

Lui gueuler qu'il n’a pas réussit à me détruire et que je vis très bien sans lui, même mieux !!!

Qu'il a salit ma main droite mais que ma main droite aujourd'hui, elle me sert à transmettre l'Amour en serrant ma fille dans mes bras !

Tu n'as pas réussit à me détruire !!

Je n'arrive pas à me réchauffer !!

Je n’arriverais plus à l'appeler papa !

Lucien me semble plus approprié !

Aujourd'hui plus que jamais, je peux dire que je suis quelqu’un de bien !!!

Je peux affirmer que je me connais bien !

Bizarrement, j'ai l'impression d'avoir atteint l'autre rive.

D'être aller au bout de mes « études d'histoires » !

Jusque là, je mangeais n'importe quoi n'importe quand.

Aujourd'hui, je me dis que je mérite le meilleur !

Je veux manger, plus bouffer !!!

Je bois du thé parce que j'aime ca mais surtout parce je vois cette boisson comme purifiante.

J'ai encore plus envie de pureté !!!

Je m'explique cela par le fait que j'ai été sali et que je ne veux pas me négliger, me manquer de respect car on me l'a trop fait ! Voilà !

Mais, j'ai toujours froid ! »


Moi : « Houa ou !! »


Elle se lève m’adressant un sourire que je ne comprends pas. Elle revient et me tends un test de grossesse et me dit : « Première écho, le 15 mars ! »

 

Une amie Auxiliaire de Vie à domicile me raconte :

"J'arrive chez Madame X, elle a besoin d'aide pour quelques tâches du quotidien, notamment la toilette.
Nous allons dans la salle de bain, je l'aide à se déshabiller.
Quand elle retire son pull, je constate avec effrois qu'elle porte sur le bras droit des chiffres tatoués.
Je me dis : "Voilà quelqu'un qui a connut l'enfer !"
Elle voit mon regard  et me dit : "Ah, oui, ca !", elle frotte dessus.


Je lui dis : "Pourquoi ne pas l'avoir fait retirer ?"


Elle : "C'est pas à moi d'avoir honte !"

 

Merci Elisabeth...

« Il est temps pour toi maintenant de commencer ta deuxième tâche.  (…)

Il est temps pour toi de dire au monde que la mort n’existe pas. (…)

Il fallait que ce soit une personne issue des milieux médicaux et scientifiques, et non de ceux de  la théologie et de la religion, car ces gens –là n’ont pas fait leur travail alors qu’ils ont eu tout le temps depuis deux mille ans. Il fallait que ce soit une femme et non un homme. Quelqu’un qui n’ait pas peur. Quelqu’un qui soit en mesure d’atteindre le plus grand nombre de gens tout en donnant à chacun d’eux le sentiment que l’on s’adresse à lui  personnellement… »

« Si mes yeux ont perçu ce futur terrifiant, mon cœur me dirige vers ceux qui resteront derrière moi. N’ayez pas peur. Il n’y a aucune raison d’avoir peur si vous gardez à l’esprit que la mort n’existe pas. Au lieu de vivre dans la peur, efforcez-vous de découvrir votre MOI profond et de percevoir la vie comme un combat où les choix les plus difficiles sont aussi les plus élevés – des choix qui engendreront la justice, la force et la compréhension du Très-Haut. Le plus grand cadeau que Dieu nous ait fait est le libre arbitre. Il n’y a pas de hasard. Il y a une raison positive derrière tout ce qui nous arrive dans la vie. Si l’on avait protégé des ouragans les terrains où se sont creusés les canyons, vous ne pourriez pas contempler ces paysages fantastiques que l’érosion a sculptés au fil des siècles.

Alors que je vais bientôt passer dans l’autre monde, je sais que le paradis et l’enfer sont seulement la suite logique de la vie qu’ont menée les gens. La seule raison d’être de la vie est l’évolution. La leçon suprême de la vie est d’apprendre à aimer et à être aimé de manière inconditionnelle. Sur terre, des millions de gens meurent de faim. Des millions de gens sont sans abri. Des millions de gens souffrent du sida. Des millions de gens ont été maltraités. Des millions de gens doivent surmonter leurs infirmités. Tous les jours, des êtres se lèvent pour réclamer à cor et à cri davantage de compréhension et de compassion. Ecoutez-les. Ecoutez cet appel comme s’il s’agissait d’une musique magnifique. Je peux vous assurer qu’en ouvrant votre cœur aux personnes en difficulté vous recevrez les plus belles récompenses de toute votre vie. Les plus grandes bénédictions viennent toujours de l’aide apportée à autrui.

Je crois vraiment que ma vérité est une vérité universelle, qu’elle se situe au-delà de toute religion, de tout principe économique, de toute race, que chacun peut la découvrir à travers l’expérience commune de la vie.

Tous les êtres proviennent de la même source et retourneront à la même source.

Nous devons tous apprendre à aimer et à être aimés de manière inconditionnelle.

Toutes les difficultés que vous traversez dans la vie, toutes vos mésaventures et vos cauchemars, tout ce que vous considérez comme des punitions divines, ne sont en réalité que des cadeaux. Ce sont des punitions divines, ne sont en réalité que des cadeaux. Ce sont des occasions de poursuivre son évolution, ce qui est l’unique raison d’être de la vie.

Vous ne pouvez pas guérir le monde tant que vous ne vous serez pas guéri vous-même.

Si vous êtes prêt à vivre des expériences spirituelles et si vous n’avez pas peur, alors vous en aurez certainement. Vous n’avez nul besoin d’un gourou ou de quelque autre maître exotique pour vous expliquer comment les vivre.

Nous tous, lorsque nous sommes venus au monde en sortant de la source –que j’appelle Dieu- avons été dotés d’une parcelle de divinité. C’est pour cela qu’au fond de nous-mêmes, nous savons que nous sommes immortels.

Vous devriez vivre pleinement jusqu’à votre mort.

Personne ne meurt dans la solitude.

Chacun est aimé au-delà de toute compréhension.

Chacun est béni et guidé.

Il est très important de ne faire que ce que l’on aime faire. Peut-être êtes-vous pauvre, ou affamé, ou encore vivez-vous dans un endroit minable, mais vous devez vivre pleinement votre vie. Et, à la fin de vos jours, vous considérerez votre vie comme une bénédiction parce que vous aurez accompli ce pour quoi vous étiez venu sur terre.

La plus difficile des leçons est d’apprendre à aimer de manière inconditionnelle.

Il n’y a rien à craindre de la mort. Elle peut être la plus merveilleuse expérience de votre vie. Tout dépend de la façon dont vous avez mené votre existence.

La mort n’est qu’une simple transition conduisant à un plan d’existence où la souffrance et l’angoisse sont inconnues.

L’amour permet de tout supporter.

Mon vœu le plus cher est que vous essayiez de donner davantage d’amour au plus grand nombre possible de gens.

La seule chose qui soit éternelle est l’amour. »

 

 

Ces mots ne sont pas de moi. Ils sont ceux d’Elisabeth Kübler-Ross. Mes expériences de vie ne font qu’affirmer que je vis dans ses idées. Voilà ma philosophie en toute ouverture d’esprit et dans le respect de ceux qui ne la partagent pas.

Amicalement, Charlie T.

 

 

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